– KITCHI, la bonne chance

5 décembre 2004 (日)

Pour la première fois depuis le siècle dernier, me voici de retour dans une université pour y plancher sur un examen. Le gouvernement japonais organise dans le monde entier une épreuve de langue, une fois par an. Je me suis inscrit au niveau le plus faible pour me motiver, car il faut connaître une centaine de kanjis, et qu'il y a trois mois, c'était un objectif atteignable.

Réponse en février pour savoir si les connaître « juste de vue » était suffisant. Le plus difficile n'était d'ailleurs pas là, mais dans les épreuves de compréhension orale : j'ai répondu au pif dans plus de 50 pour cent des cas. Il va donc me falloir de la chance, mais voilà, j'ai dilapidé mon capital-chance dès le début de la matinée. Je suis en effet arrivé en retard d'une bonne demie-heure, ce qui aurait du m'empêcher de participer à la première des trois épreuves, mais le passage d'une tempête avait perturbé certaines lignes de trais, ce qui a provoqué le report d'une heure de toutes les épreuves !

Quoi qu'il arrive, je ne serais pas venu pour rien : il faut avoir participé à un examen au Japon pour prendre toute la mesure du sens du mot « organisation ».