— inoshishi, le sanglier

Janvier 2007

Le premier janvier, le Japon est rentré dans l'an 19 de l'ère Heisei (平成), dont l'an un est marque le début du règne de l'Empereur. Afin de ne pas compliquer les choses, l'ère Heisei ne démarre pas le jour anniversaire de l'accession au trône, mais le premier janvier de la même année.

Le Japon a abandonné le calendrier lunaire lors de la restauration Meiji, au XIXe siècle, mais les japonais ont gardé l'habitude de se référer au zodiaque chinois. Cependant, une fois encore afin de ne pas compliquer les choses, le changement de signe est considéré comme ayant lieu le premier janvier. Nous sommes donc déjà dans l'année du Sanglier, alors que la Chine est encore dans l'année du Chien.

Avant de venir au Japon, j'avais toujours entendu parler de l'année du Porc. Pourquoi les Japonais préfèrent-ils sa variante sauvage ? La réponse est loin d'être simple. Premièrement, la question de savoir si le dernier signe du zodiaque chinois était le cochon sauvage ou domestique se posait déjà bien avant notre ère.

Heureusement, les kanjis règlent le problème: bien qu'en japonais cochon s'écrive et sanglier , le signe astrologique possède son propre kanji, 亥.